La journée mondiale des océans, célébrée chaque année le 8 juin, est l’occasion de mettre en avant cet espace aujourd’hui extrêmement menacé par les activités humaines. Sensibles aux changements, les océans sont scrutés par des équipes multidisciplinaires pour quantifier les conséquences engendrées par notre mode de vie.

Le RNMF impliqué dans des projets européens

Dans ce contexte les chercheurs du réseau de la métrologie française travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues européens, des chercheurs universitaires et les instituts océanographiques et apportent leur savoir-faire dans le domaine de la mesure et la qualité des données.

Des réseaux européens de métrologie

Les communautés des laboratoires nationaux de métrologie et des océanographes se sont réuni au sein de plusieurs réseaux afin d’assurer la traçabilité métrologique des résultats de mesure sur l’ensemble des réseaux d’observation des océans européens.

Le LNE participe notamment activement au réseau « CLIMATE AND OCEAN OBSERVATION » d’Euramet, sur la partie océan, ainsi qu’au projet H2020 MINKE « METROLOGY FOR INTEGRATED MARINE MANAGEMENT AND KNOWLEDGE-TRANSFER NETWORK ».

Mesurer l’acidité des océans

À mesure que la quantité de dioxyde de carbone émise dans l'atmosphère terrestre s’accélère, l'acidité de nos océans augmente. Ce phénomène est connu sous le nom de l’acidification des océans et son ampleur cause d’importants dégâts à l’écosystème marin. Bien qu’au cœur des enjeux stratégiques, la surveillance de l’acidité des eaux marines fait face à de nombreux défis pour que les mesures réalisées dans le temps et à différents endroits géographiques soient les plus fiables. C’est dans ce cadre que le PROJET EUROPÉEN SAPHTIES, coordonné par le LNE , vient de débuter afin d’harmoniser les procédures de mesures de pHT de l'eau de mer en appui aux stratégies climatiques internationales et européennes.