39 projets
Station autonome de mesures et d’intercomparaisons de références optiques de fréquences (SAMIROF)

Ce projet a pour but de mesurer de manière permanente des rapports de fréquence entre différents domaines du spectre électromagnétique, notamment entre le domaine miro-onde (réalisation de la seconde du SI) et le domaine optique (nouvelle génération d'horloges, candidates pour une base de nouvelle définition de la seconde). Il s'agit de mettre en place les moyens de comparaison des différentes horloges optiques du laboratoire, sans dégradation de stabilité ni d'exactitude, et d'assurer leur référencement aux étalons primaires par des liens optiques fibrés.

LIens optique COhérents sur des Réseaux Nationaux et Européens (LICORNE)

Ce projet vise à poursuivre l’implantation géographique de liens optiques en Europe, prolongation du travail entrepris dans le cadre du projet européen ROME qui consistait à mettre en œuvre des premiers liens optiques en France pour permettre un raccordement direct aux étalons nationaux de temps et fréquence et faciliter leur dissémination. Il s'agit ici de poser les fondations d'une dissémination ultra stable et exacte des références de fréquence et d'évaluer les moyens fibrés de comparaison des horloges optiques en Europe,

Mise en place d’un champ de neutrons réalistes à forte composante thermique au LNE-IRSN sur le dispositif « CARAT » (ChAmps de Référence Associés au T400)

Le LNE-IRSN réalise des étalonnages d’appareils de mesure selon les recommandations des normes ISO 8529. Les champs de neutrons thermiques, c’est-à-dire dont l’énergie des neutrons est inférieure à 0,025 eV, comptent parmi ceux recommandés pour l’étalonnage des appareils de radioprotection. Depuis Mars 2015, la norme 21909, spécifique aux systèmes de dosimétrie neutron passifs, est en application. Cette norme préconise de réaliser, entre autres, des irradiations en champ thermique pour caractériser les propriétés intrinsèques des systèmes dosimétriques.

Large-scale dimensional metrology for geodesy

Les référentiels géodésiques constituent l’épine dorsale de tous les services de géo-référencement, ainsi que des observations les plus critiques de la Terre, telles que la hauteur du niveau de la mer et la surveillance des volcans ou des tremblements de terre. Celles-ci nécessitent une incertitude de 1 mm du repère géodésique de référence, ce qui est nettement inférieur à la capacité actuelle de 5 à 8 mm.

Réalisation du kelvin redéfini

Ce projet européen soutient la communauté mondiale de la métrologie dans la réalisation et la diffusion du kelvin redéfini par le développement de techniques de thermométrie primaire à haute et basse température, le maintien au meilleur niveau des échelles de température existantes et la recherche de nouvelles thermométrie primaires pour couvrir toute la gamme de température.

Nouveaux points fixes pour la mise-en-pratique du kelvin aux moyennes températures

Suite à la redéfinition du kelvin, la mise en pratique associée constitue une thématique qui nécessite des travaux importants dans les années à venir. Les cellules à points fixes auront encore un rôle fondamental. Ce projet vise à étudier et réaliser des nouvelles cellules pour accompagner la transition entre les échelles de température existantes et la possible nouvelle échelle qui va se définir dans le futur.