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Produit dose-surface pour la radiothérapie : Application aux protocoles de traitements stéréotaxiques

Les protocoles de traitement par radiothérapie évoluent, d’une part, vers des tailles de champs d’irradiation de plus en plus petites pour se conformer au mieux au volume de la tumeur tout en sauvegardant les tissus sains environnants et, d’autre part, vers l’hypo-fractionnement, c’est-à-dire l’administration d’une dose de rayonnements plus importante délivrée en un nombre de fractions réduit (le débit de dose pouvant atteindre 12 Gy/min). Ces modalités de traitement réalisées avec de nouvelles machines sont rassemblées sous l’appellation de radiothérapie stéréotaxique.

Mise en place de la méthode du temps de vol pour la détermination des références en énergie neutron et de la distribution en énergie de la fluence sur l’ensemble des champs d’AMANDE

L’étude de la variation de la réponse d’instrument de détection de neutrons en fonction de l’énergie est expérimentalement déterminée dans des champs neutroniques mono-énergétiques. Ces champs sont produits avec un faisceau de particules accélérées envoyées sur une cible neutrogène. La caractérisation de ces champs nécessite l’utilisation de détecteurs permettant de mesurer l’énergie des neutrons et leur fluence au point d’étalonnage.

Radiothérapie guidée par l’imagerie temps réel par résonance magnétique

Des appareils de radiothérapie externe couplant un accélérateur à une imagerie par résonance magnétique sont en cours d’installation en France (ViewRay MRIdian linac et Elekta MR-linac). L’imagerie par résonance magnétique permet de supprimer le supplément de dose dû à l’imageur X, de visualiser et de prendre en compte l’évolution de la tumeur entre chaque séance (taille, déplacement) ainsi que ses mouvements en cours de séance pour faire de la radiothérapie adaptative.

Mise en place d’un champ de neutrons réalistes à forte composante thermique au LNE-IRSN sur le dispositif « CARAT » (ChAmps de Référence Associés au T400)

Le LNE-IRSN réalise des étalonnages d’appareils de mesure selon les recommandations des normes ISO 8529. Les champs de neutrons thermiques, c’est-à-dire dont l’énergie des neutrons est inférieure à 0,025 eV, comptent parmi ceux recommandés pour l’étalonnage des appareils de radioprotection. Depuis Mars 2015, la norme 21909, spécifique aux systèmes de dosimétrie neutron passifs, est en application. Cette norme préconise de réaliser, entre autres, des irradiations en champ thermique pour caractériser les propriétés intrinsèques des systèmes dosimétriques.

Etablissement de références en dose absorbée dans l’eau pour les faisceaux de photons X de haute énergie de type FFF par calorimétrie eau

Depuis déjà quelques années, les techniques avancées de radiothérapie font appel à des installations disposant de faisceaux de traitement de type photons, avec une haute énergie et délivrés avec des débits de dose très élevés. Les références n’existent pas encore pour ce type de faisceaux, c’est pourquoi le LNE-LNHB a lancé une étude sur le sujet.

Mise en place de références métrologiques et de méthodes de mesure de dose traçables pour la curiethérapie électronique

La curiethérapie électronique est une technique de traitement du cancer utilisant des rayons X de faible énergie (≤ 50 keV) générés par des tubes à rayons X miniaturisés et positionnés au contact des tissus à traiter. Malgré les avantages offerts par la curiethérapie électronique, son utilisation est aujourd’hui limitée par le fait que chaque système a sa propre méthode d’étalonnage en dose absorbée dans l’eau, celle-ci ne bénéficiant pas, dans la plupart des cas, d’une traçabilité métrologique à des références nationales.

Référence dosimétrique pour la validation des calculs de dose personnalisée par imagerie quantitative

En médecine nucléaire, la radiothérapie interne sélective est une technique qui consiste à délivrer une dose élevée à la tumeur tout en préservant les tissus sains. En général, l’activité d’un radiopharmaceutique administrée au patient est déterminée à partir d’une mesure réalisée à l’aide d’un activimètre. Cette pratique présente l’inconvénient de ne pas prendre en compte l’activité et la distribution réelles du radionucléide dans l’organe traité, conduisant à de fortes variabilités au niveau de la dose individuelle absorbée.

Métrologie en soutien à l’industrie des accélérateurs médicaux : radioactivité induite et optimisation de la gestion des déchets

L’utilisation d’accélérateurs de particules pour des applications médicales conduit à l’activation de matériaux. Ces derniers, lors du démantèlement des installations concernées, constituent des déchets radioactifs dont la caractérisation précise est essentielle afin d’identifier les bonnes filières d’entreposage et de recyclage.