Résumé de la thèse

Les chaînes de réception de signaux satellitaires de navigation (GNSS), composées d’un récepteur, d’un câble d’antenne et d’une antenne, sont l'outil le plus utilisé lors de comparaisons d'horloges atomiques distantes nécessaires pour le calcul du temps atomique international (TAI). L’étalonnage de ces liens de temps, consistant à déterminer leur retard électrique lors de la propagation du signal au travers du système d’acquisition, est nécessaire afin de garantir leur exactitude et leur stabilité à long terme. Deux techniques d'étalonnage sont actuellement recensées : la méthode différentielle et la méthode en absolu. La technique différentielle consiste à comparer l’ensemble de la chaîne de réception à étalonner avec une chaîne de référence dont le retard est connu. Cette dernière circule de laboratoires en laboratoires afin que le BIPM puisse déterminer le délai interne des équipements opérationnels installés dans les laboratoires visités. La technique d’étalonnage dite « en absolu » consiste à déterminer indépendamment le retard électrique interne de chaque élément de la chaîne de réception en utilisant des signaux simulés permettant de s’affranchir des bruits liés à la diffusion de signaux satellitaires. Le CNES (Centre national d’études spatiales) développe cette technique depuis 2005.

Les travaux de cette thèse ont contribué au développement et à l'optimisation des méthodes d’étalonnage en absolu de chacun des éléments de la chaîne de réception afin de déterminer le retard global de la chaîne d’acquisition avec une incertitude inférieure à une nanoseconde. Cette méthode d’étalonnage a permis également de caractériser les performances de chacun des composants du système d’acquisition ainsi que la sensibilité thermique et hygrométrique des récepteurs.

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