Résumé

Les travaux relatés dans cet article s’inscrivent dans un projet européen (Euramet 732) concernant la matérialisation de l’Échelle internationale de température (EIT-90) entre 83,805 8 K et 1 234,93 K. La partie française du projet a été menée selon deux axes de recherche. Le premier avait pour objectif la réduction de l’incertitude affectant la réalisation de points fixes spécifiques [Point triple de l’argon (83,805 8 K), point triple du mercure (234,315 6 K), point de congélation de l’aluminium (933,473 K)]. Le deuxième axe avait pour but le développement d’un générateur de température basé sur les techniques de la calorimétrie adiabatique au point d’indium (429,748 5 K). Les avancées issues de ces études, aussi bien en ce qui concerne la maîtrise des échanges thermiques que la modélisation de l’influence des impuretés sur la température de changement de phase, pourront être extrapolées aux autres points fixes du même type. Les innovations technologiques conçues dans le cadre de ces travaux pourront également être étendues, après adaptation, à des gammes de températures plus élevées.

Mots clés

thermométrie
température
points fixes
eit-90
argon
mercure
aluminium
effet des impuretés
metrologie