Résumé de la thèse
Cette thèse présente les derniers travaux réalisés sur le gravimètre absolu à atomes froids du LNE-SYRTE. Pour mesurer g, cet instrument, le CAG, réalise un interféromètre atomique à l’aide d’impulsions Raman sur un nuage d’atomes froids de rubidium 87 en chute libre. L’incertitude de mesure du CAG est limitée par le faisceau Raman, son profil de phase et d’intensité. Durant la thèse, l’instrument a été déménagé à l’Observatoire de Paris pour y apporter des améliorations afin de réduire ces effets et repousser les limites du CAG. Après une remise en route de l’instrument qui a permis d’atteindre des sensibilités similaires aux précédentes de 20×10−9·g Hz−1/2, nous avons repris et poursuivi les études liées au faisceau Raman.
Le manuscrit détaille les travaux menés pour étudier la stabilité de puissance dans chacun des deux faisceaux Raman, ainsi que l’impact des inhomogénéités du profil d’intensité. Une étude du profil d’intensité, et en particulier de ses défauts, a permis d’étudier en détail le contraste. En effet, ces défauts sont une source d’inhomogénéité du déplacement lumineux sur le nuage d’atomes, causant une perte de contraste et pouvant amener à limiter la sensibilité. Ce phénomène entraine également un biais sur la mesure de g, de l’ordre de 5×10−9·g, qui n’est pas éliminé de l’algorithme de mesure et doit donc être pris en compte dans le bilan d’incertitude. Des premiers résultats sont également présentés sur le contrôle optimal de transitions Raman, par la mise au point d’une méthode expérimentale pour améliorer l’efficacité des transitions, et donc le contraste de l’interféromètre.
Mots clés
interférométrie atomique, gravimètre, capteur inertiel, atomes froids
Texte intégral
Consulter la thèse (FR) : TEL-05035515