20 projets
Mathématiques et Statistiques pour la métrologie

Le travail du métrologue consiste de façon générale à développer les références (méthodes, étalons) qui serviront de point de comparaison pour l’établissement de la traçabilité métrologique de résultats de mesure, propriété indispensable à une possible comparaison de ces résultats. Dans la définition donnée par le VIM (Vocabulaire International de Métrologie, 2012) pour la traçabilité métrologique, la notion d’incertitude est clé et quelle que soit la discipline concernée.

Caractérisation des détecteurs SiPM (Si PhotoMuliplier)

Le SiPM (Silicon PhotoMultiplier) est un nouveau type de détecteur utilisé comme compteur de photons comprenant plusieurs APD (photodiode avalanche) fonctionnant en mode Geiger.

Le SiPM est un détecteur à semi-conducteur qui possède d’excellentes performances de comptage de photons et peut être utilisé dans de nombreuses applications qui requièrent la détection d’extrêmement faibles signaux lumineux.

Effet Hall quantique dans le graphène pour la métrologie : SI et technologies quantiques

Ce projet vise à améliorer la dissémination des unités électriques dans le contexte de la révision du SI en 2018 qui promeut la mise en œuvre d’étalons quantiques pour la mise en pratique des unités. Il s’inscrit également dans le contexte de l’essor des applications techniques et industrielles à base du matériau 2D graphène et des technologies quantiques, auquel participe la métrologie électrique fondamentale.

Etalonnage de radiomètre UVC à 254 nm jusqu'à 150 W/m²

Le LNE réalise l'étalonnage de radiomètres dans le domaine Ultraviolet. Les besoins métrologiques sont principalement pour trois longueurs d’onde liées aux sources à vapeur de mercure basse pression utilisées dans l’industrie: 365 nm pour les UVA, 313 nm pour les UVB  et 254 nm pour les UVC. Les besoins industriels pour la stérilisation, la décontamination de l'eau, de l'air ou des surfaces afin d'éviter des solutions chimiques, nécessitent une augmentation du niveau d’éclairement UVC de près d’un facteur 10 par rapport au banc actuellement utilisé au LNE.

Vers la mise en pratique de la constante de Boltzmann : la température dans les échelles en basses températures

Ce projet vise à mettre en place les références nationales dans le domaine 0,65 K à 24 K, établir l’écart entre T90 et la température thermodynamique mesurée par thermométrie acoustique dans les gaz, entre 0,65 K et 273 K et établir et valider les budgets d’incertitudes sur la réalisation de l’Echelle internationale de température de 1990 (EIT-90) en dessous de 273 K.

Développement de la plate-forme CARMEN

L’engouement observé autour des nanotechnologies depuis une dizaine d’années doit faire face aujourd’hui à différentes problématiques, aussi bien techniques que sociétales. L’ensemble des acteurs impliqués dans ce domaine émergent s’accorde néanmoins sur le fait que le développement d’une métrologie et d’une instrumentation adaptée au domaine nanométrique (1 nm – 100 nm) aurait un effet « catalyseur » sur le développement global des nanotechnologies.

Références de puissance électrique HF : traçabilité et extension jusqu’aux fréquences térahertz

Ce projet a pour but d’améliorer et d’étendre la traçabilité des mesures de puissance moyenne de signaux électromagnétiques jusqu’à la bande térahertz des fréquences (170 GHz). Il porte sur les étalons primaires de puissance (microcalorimètres) et sur les étalon secondaires (sondes thermoélectriques).

Développement d'une horloge optique à atomes de mercure

La limite d’exactitude prévisible des fontaines atomiques autour de 10-16, l'avènement des peignes de fréquence optique ouvrant des perspectives considérables à la métrologie des fréquences optiques et le potentiel de surpasser très largement les fontaines atomiques "classiques" avec une nouvelle génération d’horloges dans le domaine optique ont conduit  le LNE-SYRTE à s'engager dans le développement d'une  horloge optique à atomes de mercure, avec l'objectif d'atteindre une exactitude de quelques 10-17, voire même de s'approcher de 1

Ponts numériques pour la métrologie des impédances

Ce projet a pour but d’élargir nos capacités de raccordement des mesures d’impédance électrique, tant du point de vue de la nature de l’impédance mesurée que du point de vue de l’incertitude de mesure, par la mise en place de ponts numériques de comparaison dans la chaîne de raccordement aux étalons nationaux quantiques de mesure électrique.